Editorial
En Mauritanie, les pouvoirs nous ont habitués à réagir souvent imparfaitement aux événements. Et tardivement ! Ce qui n’est pas, fort heureusement, le cas du président Mohamed Ould Ghazouani.
Sa forte et rapide réaction à la pandémie du Coronavirus ou Covid-19, dont aucun gouvernement dans le monde –à l’exception peut être du géant chinois- n’a encore trouvé la formule adéquate pour vaincre ce fléau, révèle un véritable homme d’état.
...Lire la suite
|
Clans au sein du pouvoir, Vivement un arbitrage… |
Tous ceux qui, nombreux, ont eu le privilège de décrocher une audience avec le président Ghazouani louent ses compétences, sa connaissance des problèmes réels du pays et sa volonté de les résoudre sans triche ni manœuvres politiciennes.
Pourtant au niveau des nominations et de la gestion au quotidien des affaires de l’Etat, rien, à quelques rares exceptions, n’a changé. On continue de nommer les mêmes personnes qui ont toujours géré les affaires du pays pendant les périodes décriées. Et qui sont loin d’être les meilleurs parmi nous.
|
Lire la suite...
|
De la question linguistique en Mauritanie |
Par Mohamed Salem OuldMaouloud
L’incident survenu à l’assemblée nationale qui a impliqué le député Mohamed BouyeOuld Mohamed Fadel enjoignant au ministre de l’Économie Kane Mamadou Ousmane de s’exprimer en langue nationale a remis sur la table un problème auquel la Mauritanie fait face depuis son accession à l’indépendance, celui du statut des langues. Le député protestait contre l’usage du français dans l’hémicycle dans le cadre du boycott de la France et de sa langue consécutif aux caricatures blasphématoires du Prophète Mohamed PSL.
|
Lire la suite...
|
Algérie Résolution d’urgence sur la situation des droits humains en Algérie: Le vote très révélateur du Parlement européen |
Les Euro-députés, réunis en plénière à Bruxelles, ont adopté, jeudi après-midi, et à une très large majorité (669 voix pour, 03 contre et 22 abstentions), une résolution d’urgence sur la situation des droits de l’homme en Algérie et la détérioration des libertés dans ce pays.
Dans un débat ayant précédé le vote, les députés européens ont appelé l’Union européenne (UE) à intervenir pour mettre un terme aux graves violations des droits de l’homme dans ce pays.
|
Lire la suite...
|
Marche verte: Discours du roi Mohamed VI |
Le roi du Maroc Mohamed VI a déclaré samedi qu’il rejetait fermement les tentatives d’entraver la circulation entre le Maroc et la Mauritanie, allusion à la fermeture du point de passage d’El Ghergaratt par le front Polisario.
|
Lire la suite...
|
Explication du vote sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental
|
Lire la suite...
|
Au premier août 2019, soit 60 ans après l’indépendance, la Mauritanie était ruinée, avec une infrastructure délabrée, des caisses vides et une dette accablante. C’est le résultat d’un cumul de gabegie couronné par la dernière décennie.
|
Lire la suite...
|

Observatoire du Civisme et des Libertés
Depuis sa création, l’Observatoire du Civisme et des Libertés a toujours salué toutes les initiatives prises dans le sens de la lutte contre la corruption. À cet égard, la création d’une commission d’enquête parlementaire, chargée de vérifier la légalité de l’attribution des marchés publics et la gestion du patrimoine de l’état, pendant les dix dernières années, est une avancée significative en matière de redevabilité, une première dans l'histoire de notre démocratie.
|
Lire la suite...
|
Mémoires d’Ahmed Kelly : Par Ahmedou Ould Abdallah
Deux fois ministre, plusieurs fois ambassadeur avant de finir sa carrière internationale comme secrétaire général adjoint des Nations Unies, Ahmedou Ould Abdallah commente ici le premier tome des mémoires de son son ami Ahmed Killy Ould Cheikh Sidiya. Dans ce texte, il a réussi la performance d’allier la rigueur du commentaire scientifique et le regard de l’ami fidèle et impressionné.
|
Lire la suite...
|
La Commission d’Enquête Parlementaire, la Haute Cour et l’ancien Président : s’en tenir à la Constitution / Par Omar Ould Dedde Ould Hammady |
Depuis quelques mois, une polémique politico-juridique est née autour des travaux de la commission d’enquête parlementaire (CEP) chargée d’examiner un certain nombre de dossiers relevant de la gestion économique et financière du régime de l’ancien Président, M. Mohamed Ould Abdel Aziz. Le point d’orgue de cette controverse s’est cristallisé autour de la possibilité pour cette commission de convoquer l’ancien Président de la République afin de l’entendre sur des faits dont il a eu à connaître durant l’exercice de ses fonctions. Ce dernier a, semble-t-il, refusé de déférer à l’invitation de la CEP. Parallèlement, une proposition de loi abrogeant et remplaçant la loi organique relative à la Haute Cour de Justice est actuellement examinée par le Parlement.
Le propos de cette tribune est de porter un regard strictement juridique sur la question, et d’en tirer quelques leçons pour notre ordre constitutionnel. Avant d’aller plus loin, deux remarques préliminaires s’imposent: les manœuvres actuelles qui semblent sonner le hallali et se focaliser sur un seul homme -et un homme de plus en plus seul- ne contribuent en rien à la dynamique de l’Etat de droit. Ce que celui-ci nous offre de plus précieux c’est, précisément, de protéger la dignité et les droits de tous. Les institutions de la République appartiennent à tous et n’ont pas pour vocation de satisfaire la soif de revanche de certains. Ensuite, notre Constitution a suffisamment été torpillée durant la dernière décennie, la fonction présidentielle rabaissée, et les deniers publics pillés. Une certaine hauteur de vue s’impose afin de préserver l’essentiel : notre ordre constitutionnel, le respect de la chose publique, de la dignité des institutions et l’honneur du service et de l’action publics.
|
Lire la suite...
|
Ahmedou Ould Abdallah à Biladi : “Diriger un Etat n’est pas un butin de guerre’’ |
Biladi : Excellence, actualité oblige, que pensez-vous du traitement de la pandémie du Covid-19 par nos autorités nationales ? Et que peut-on faire pour envisager sereinement l’avenir ?
Ahmedou O. Abdallah (AOA) : Comme bon nombre d’observateurs, je me réjouis de la réponse rapide, déterminée et organisée du gouvernement face à cette pandémie.
Je m’en réjouis d’autant plus qu’elle a été difficile à prendre, à mettre en œuvre avec fermeté et encore plus à poursuivre le temps requis. Malgré notre inexpérience en ce domaine, tout a été fait sans grand tintamarre ou discours populistes si fréquents
|
Lire la suite...
|
|
|
<< Début < Préc 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Suivant > Fin >>
|
|
|
|
|