Nouakchott, le 24-10-2009, Biladi - La campagne électorale pour la conquête du siège du sénateur de Nouadhibou a démarré dans une concurrence effrénée, une polarisation aigue, et des accusations de corruption, de régionalisme et de copinage. Des échanges d’accusation aussi sur le non-respect des engagements, la complaisance avec les hommes d’affaires, et la non-représentativité adéquate au sein de la chambre du Sénat. Accusations lancées par le député de Nouadhibou El Ghassem Ould Bellal, contre le sénateur sortant et candidat de l’UPR, Mohamed Ould Boibou. Ould Bellal a aussu accusé Ould Beibou d’avoir exploité les travailleurs de la capitale économique, pendant de longues années.
Le lancement de la campagne du candidat de l'Union pour la République (UPR), Mohamed Ould Boueibou a été organisé à l'Hôtel Al Jazeera en présence d'une mission du parti, et de nombreux fonctionnaires de haut niveau, des hommes d'affaires et des conseillers municipaux.
La campagne du candidat indépendant Moulaye Ould Dahi, a commencé, à partir de son siège de campagne situé à Ras-El-Iman, les divers intervenants dont notamment El Ghassem Ould Bellal, ont qualifié le candidat rival Ould Beibou de «corrompu», de ne pas se positionner du côté des groupes vulnérables, de trafic d'influence, de régionalisme et de tribalisme.
Le troisième candidat, indépendant Bemba Ould Mokhtar a choisi pour le lancement de sa campagne par un défilé de voitures qui a fait le tour de la ville.