Editorial
Naguère inavouées et inavouables, les écoutes téléphoniques se sont banalisées dans notre pays pendant la décennie Aziz. A tel point qu’elles sont devenues presque normales. Et, en l’absence de débat d’idées sur la scène politiques, nos citoyens, de tous les niveaux, souvent inconsciemment, se délectent à se passer les enregistrements, réalisés frauduleusement, sur les réseaux sociaux et sur l’application WhatsApp.
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Référendum : L’Opposition marche, le pouvoir s’énerve… |
La police a durement réprimé, mercredi soir, deux marches organisées à Arafat et à Sebkha par la nouvelle coalition de l’opposition opposée au référendum constitutionnel du 5 août prochain. On compte plusieurs blessés parmi les dirigeants et militants de l’opposition qui, pourtant, marchaient dans une manifestation pacifique. La violence de cette répression reflète un énervement et une fébrilité réelle du pouvoir de Aziz qui vantait le niveau des libertés dans le pays.
La nouvelle coordination de l’opposition entend mener une campagne de boycott actif contre le référendum des réformes constitutionnelles. Pour cela, elle a préparé un programme qui comprend un certain nombre d’activités dont des marches dans les différents départements de la capitale. C’est dans ce cadre que des marches étaient organisées dans trois départements de la capitale, Sebkha, Arafatt et Dar Naim. Curieusement, la marche de l’opposition à Dar Naim a bénéficié d’une autorisation de l’administration alors que les deux autres étaient interdites. Une interdiction illégale aux yeux des opposants qui estiment que les manifestations s’inscrivent dans le régime de la déclaration et non à celui de l’autorisation et qu’à ce titre l’administration n’a pas le pouvoir d’interdire une manif organisée par des formations politiques légalement constituées.
Mais la police, plus portée sur la répression, rejette ce genre d’arguments et s’abrite derrière la fameuse notion de maintien de l’ordre et d’obéissance à la hiérarchie, est intervenue pour disperser les manifestants en faisant usage abusif de bombes lacrymogènes et de matraques, faisant "huit blessés dont quatre graves, dont des dirigeants" de partis et de mouvements qui composent la coalition, a affirmé à l'AFP leur porte-parole, Saleh Ould Henenna.
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Voter ''Oui'' et mourir
Par Abdoulaye Ciré Bâ
Je ne suis pas convaincu que les poissons pourrissent d’abord par la tête, mais je sais avec certitude que c’est par l’âme d’abord que les humains pourrissent.
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Le 19 juillet dernier, après une tournée de sensibilisation en Europe et aux Etats Unis, Biram Dah Abeid, le Président du mouvement anti-esclavage de l’IRA, est rentré à Dakar (Sénégal) où l’ont rejoint son épouse et ses quatre enfants.
La famille s’apprêtait à répondre à l’invitation privée d’amis en Europe qui les attendaient en août et septembre prochain.
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Depuis quelques jours des enregistrements circulent sur le Net et provoquent beaucoup de bruit au sein d’une certaine opinion. Ils ont été apparemment tirés des téléphones portables du sénateur Ould Ghadda restés entre les mains des gendarmes de Rosso pendant presque un mois. Ces derniers n’ont malheureusement eu aucun scrupule à accéder à la messagerie WhatsApp du sénateur et d’en rendre compte… aux hautes autorités de l’Etat qui se délectent d’espionner tout ce qui bouge dans le pays.
Il s’agit de deux enregistrements parvenus jusqu’ici à la presse et publiés tel quels sans enquête ni investigation, ni indication sur leur origine comme l’exigent l’éthique et la déontologie. Ces fameux enregistrements rendent compte de deux conversations entre le sénateur Ghadda et une autre personne appelée ‘’Mohamed’’ qui est le donateur à deux figures connues de l’opposition d’une somme cumulée de moins de deux millions d’ouguiyas.
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Vaste mobilisation contre le projet de révision constitutionnel / Photo-Reportage |
Les partis réunis sous la bannière du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) ont battu le macadam ce samedi 15 juillet à Nouakchott pour exprimer leur désapprobation avec projet de révision constitutionnel sur lequel table le gouvernement via un référendum prévu au 5 août.
Il s’agit pour les partis du FNDU de prévenir toute tentative de tripatouillage dont l’ultime but est supprimer la limitation des mandats présidentiels et de permettre au président Aziz de briguer un troisième mandat en 2019.
Selon le très renseigné site Alakhabar.info qui cite des procès verbaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) les Mauritaniens sont conviés le 5 août à se prononcer sur la modification ou non de l’article 8 de la Constitution du 20 juillet 1991 relatif au drapeau national ainsi que d’autres articles. Lesquels ne sont pas précisés dans les procès verbaux.
Les partis d’opposition réunis au sein du FNDU qui ne l’entendent pas de cette oreille dénoncent un «autoritarisme gravissime» et «un coup d’Etat », appellent le peuple contre le référendum prévu au 5 août.
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Science et Savoir fête sa fin d’année / Photo-reportage |
L’Ecole Science et Savoir a organisé une journée culturelle et de sensibilisation pour marquer la fin de l’année scolaire 2016/2017, ce mardi 4 juillet, à La Case. Cela en présence de l’Alliance pour la renaissance de Kaédi (ARK) et de personnalités connues sur la scène nationale tels que Mohamed Lemine Cheiguer ; Hamid Benza ; Farba N’Diaye ; Aissata Daouda Diallo ; Bouna Ould Ghoutob ; Sow Moussa dit Tchombé ; Brahim Bilal Ramdhane président de l’ONG Sahel ; Mamadou N’Diaye, Bosco... Il s’agissait également pour l’école de rendre hommage à ceux qui ont contribué à son succès à l’issue de l’année scolaire.
«Avec 100 % d’admis à El Mina et Sebkha dans le cadre du concours d’entrée en première année collège, Science et Savoir consolide d’année en année ses bons résultats. Des résultats qui n’auraient pas été possibles sans l’abnégation du corps enseignant et du personnel de l’établissement. Qu’ils trouvent ici ma profonde gratitude», a affirmé, d’entrée, Demba N’Diaye, le Directeur général de l’école. Et d’ajouter : « La manifestation qui nous réunit est donc le couronnement de plusieurs mois d’efforts et de labeur au cours desquels chacun aura donné du sien pour hisser notre école au meilleur niveau».
Demba N’Diaye ; l’Ecole Science et Savoir ainsi que les mécènes qui ont toujours apporté leur concours à l’établissement scolaire en l’occurrence Mohamed Lemine Ould Cheiguer ; Maurice Benza, ont tenu à attribuer des diplômes d’honneur assortis de récompenses pécuniaires aux plus méritants parmi le corps enseignant. Il s’agit d’Abdallahi Khoumaré ; Thierno Abdoulaye Aw ; Alpha Dieng et Modibo Keita qui des années durant a professé au sein de L’Ecole Science et Savoir, sans attendre en retour quelque salaire que ce soit. Ils ont rendu hommage aux parents d’élèves en particulier à Waldé Diagana ; Sadio Tounkara et Mohamed Mahmoud Ould Nouh.
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Manat, Phelps et Phillips, un célèbre cabinet d’avocats américains spécialisé dans plusieurs domaines d’affaires, a annoncé l’arrivé dans son staff début mai 2017, de maître Kalidou Gadio, un mauritanien originaire de Kaédi (Sud), diplômé en droit financier de la prestigieuse université de Harvard, qui fut pendant plusieurs années Conseiller Juridique Général de la Banque Africaine de Développement (BAD), qu’il a quitté début 2016. Cette nouvelle a fait l’objet d’une large diffusion dans la presse américaine.
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Interview / Moustapha Limam Chafi : «La Mauritanie traverse l'étape la plus périlleuse de son histoire» |
«Je ne suis malheureusement pas le seul Mauritanien que ce général putschiste essaie de priver de ce droit élémentaire…. Le recensement tel qu’il est conçu et pratiqué aujourd’hui est un instrument d’exclusion et de division»
Certainement le plus africain des ¨Mauritaniens, notre compatriote Moustapha Ould Limam Chafi continue de se déplacer, sans gêne, sur tous les continents où il est plutôt très bien apprécié. Depuis l’avènement de la rectification de Aziz, cet opposant farouche au régime est interdit du territoire national. Nous l’avons rencontré dans son exil. Il parle sans détour d’Aziz, son régime, l’opposition, les problèmes et l’avenir du pays...
Biladi : Depuis l’entretien accordé en février 2013 aux journaux Biladi et Essirage, vous ne vous êtes plus exprimés en public, sur la situation du pays. Pourquoi ce long silence ? Et pourquoi avoir accepté maintenant ?
Moustapha Limam Chafi (MLC) : Il y a des moments où l’on voudrait dire tellement de choses, que la meilleure manière de les dire consiste à garder le silence, le temps d’ajuster le propos. Aussi, me suis-je assigné un tel mutisme et cette réserve provisoire m'a permis la faculté du recul. J'ai pris le temps d'observer, d'écouter, d'évaluer et surtout de juger lucidement la situation du pays.
Il faut admettre que le diagnostic est sans appel. La Mauritanie traverse l'étape la plus périlleuse de son histoire. Elle est prise en otage par un homme, qui s'arroge le droit de piller ses ressources et veut soumettre son peuple à la servitude.
Il a érigé la «kleptocratie» en mode de gestion de l’Etat. Cet homme par ses méthodes chaotiques, ses errements aventureux, ses déclarations irresponsables et ségrégationnistes nous mène au désastre. Toutes ses actions consistent à nous diviser, au risque de fragiliser la cohésion nationale et avec elle, l’intégrité physique du pays. Le jugement de l'histoire étant implacable envers ceux qui prétendent méconnaître les évidences, je refuse de cautionner, par mon silence, les dérives de ce pouvoir irascible et pyromane.
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Attention ! Attention !
Cher lecteur, nous publions mercredi (3 ami) un entretien exclusif avec l’opposant en exil Moustapha Ould Limam Chafi. Il y évoque sans détour l’état du pays, ses rapports avec le pouvoir, l’opposition, la lutte contre le terrorisme, sa relation avec l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou … |
Lutte contre le terrorisme : Les contrevérités d’Aziz / par Hanevy Ould Dehah, directeur du site Taqadoumy.co |
Les agents des renseignements internationaux s’entraînent à tromper les détecteurs de mensonge (polygraphes), afin de les surmonter par des méthodes très complexes car l’exercice se base sur les changements physiologiques, dans le corps du locuteur, durant son propos, comme l’état de la respiration, la mesure du pouls, le niveau de la pression artérielle ou la réaction galvanique de l’épiderme... On se repère, en la matière, sur la variation des changements dans l'iris et l'activité cérébrale, mesurée par résonance magnétique fonctionnelle. Il semble que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ait tout à leur apprendre, tant il dispose d’un don inné au mensonge,
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